Dans un deal où il s’est octroyé des centaines des milliers de dollars pour le compte de l’IGF, sans passer par appel d’offres, Alingete a fait saigner les caisses de la Gecamines. 150.000$ par mois pour la consultance. La facture très salée du «gendarme financier de Félix Tshisekedi», 100 fois plus costaud que celles des cabinets d’audit et conseil internationaux le plus cher au monde à l’instar de McKinsey, Pwc ou Kpmg, basés à New York.
Dans un pays normal, où l’on prône l’Etat de droit, cet agent public, qui a foulé au pied intentionnellement le code de bonne conduite et le statut de l’agent public de l’Etat, devrait répondre de ses actes non seulement devant la Cour des comptes, mais aussi devant un tribunal pénal. Son acte constitue une infraction aux termes des articles 149, 149 bis, 149ter du Code pénal.
La thèse d’un piège serait-elle plausible pour l’inspecteur Alingete qui dénombre plus de 30 ans de carrière pour se tremper dans un tel scandal financier ?
Le chien méchant qui pourchasse les bandits financiers en cravate serait-il pris dans un guet-apens lui tendu proprement dans une correspondance où Placide Nkala, le DG de la Gecamines, y est allé avec toutes ses formules de politesse ? Le 31 octobre 2023, le DG suppliait Jules Alingete pour accepter que les inspecteurs soient transformés en conseil.
«Serait-il impérieux de convertir l’Equipe d’encadrement de l’Inspection Générale des Finances actuellement à la Gécamines en une équipe de consultants, qui devra travailler avec mes services, afin de réactiver les procédures existantes dans les domaines financier, budgétaire et de contrôle interne. L’Equipe de Consultants pourra également apporter son expertise pour le fonctionnement effectif de la Cellule interne de passation de marchés publics et le renforcement de l’Audit interne », avait écrit le DG Nkala à Alingete.
«In cauda venenum», disent les latinistes, traduit en français par «le venin est dans la queue», fin de citation.
L’homme de la patrouille financière, contrôle à priori, concomitant et à posteriori, aurait tout simplement retrouvé ses réflexes du tenancier d’un cabinet fiduciaire privé. Grâce à DACO SARL, beaucoup de firmes privées ont réussi à minorer leurs taxes et impôts au détriment de l’Etat congolais. Pour une pareille affaire, Alingete s’est habitué, sauf qu’il n’arrive pas à dissocier ses intérêts privés à ceux de l’Etat.
Avec Edmond Izuba
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