Fils d’enseignants, Guy Loando Mboyo a, très jeune déjà, appris à pêcher, au propre comme au figuré. «J’ai beaucoup souffert dans ma vie. Mais j’ai vu ce pays -RDC- m’offrir la joie que je n’avais pas», confiait le sénateur Loando… Pour redonner à la RD-Congo ce qu’elle lui a donné, il a décidé d’«agir, de faire de la politique autrement». Il est déterminé à accompagner le Président Félix Tshisekedi à réussir son mandat par des actions… et non par du djaleilo.
Il est à lui seul une énigme, une intrigue. Ce qui lui vaut, à n’en point douter, une campagne de sape, dans les médias et les réseaux sociaux, orchestrée par des adversaires tapis dans l’ombre, saisissant tout prétexte pouvant entacher l’image de cet élu -indépendant- de la Tshuapa.
Son péché, le premier sûrement, sa jeunesse. Caressant à peine la quarantaine, si l’on en croit Wikipédia, le sénateur Guy Loando Mboyo s’est rapidement -un peu trop rapidement pour ses détracteurs- fait une place de prestige dans la haute sphère politique, mieux dans le sérail du Président de la République, Félix Tshisekedi.
Dans des colonnes de certains journaux, ses détracteurs lui ont même reproché de s’être laissé inviter par Fatshi, à l’abri de toute oreille indiscrète, alors que celui-ci préparait son discours de décembre dernier. Pourtant, Loando n’est en politique que depuis… deux maigres années.
Cet indépendant n’a pas de passé politique, si ce n’est d’avoir été qu’électeur en 2006 et 2011. Ce qui est son deuxième péché. En effet, le sénateur Guy Loando Mboyo est ce qu’on appelle un «self made man»: il n’a aucune appartenance à un parti politique, aucun parrain connu -même parmi les patriarches politiciens de sa province-, aucune référence dans des combats politiques,… aux yeux de beaucoup, il est une sorte d’ovni, d’intrigue.
Sentiment de redevabilité envers la partie
Pourtant, cet avocat d’affaires sorti de la colline inspirée -Université de Kinshasa- n’est pas né avec une cuillère d’argent dans la bouche. Fils d’un père et d’une mère enseignants, Loando a, très jeune déjà, appris à pécher, au propre comme au figuré. «J’ai beaucoup souffert dans ma vie. Mais j’ai vu ce pays -RDC- m’offrir la joie que je n’avais pas», confiait ce sénateur à ses collaborateurs.
Ses proches disent de lui qu’il est animé par un sentiment de redevabilité envers le pays. Voilà d’ailleurs qui motive son engament en politique et dans l’humanitaire. Pour redonner à la mère patrie ce qu’il estime qu’elle lui a donné, Guy Loando a décidé de: «Agir. Faire de la politique autrement».
Fort d’une aisance financière acquise grâce à son travail d’Avocat d’affaires, Guy Loando semble exempt du péché originel en politique congolaise: la recherche de la fortune.
Plutôt, il se dit déterminé à accompagner le Président de la République à réussir son mandat. Et ce, pas par des discours, mais par les actes. Et il le fait. Ce qui est son troisième péché.
Il estime faire sa part quand par exemple il offre à sa Tshuapa natale un bâtiment moderne, le premier de ce type, pour abriter l’Assemblée provinciale. Il estime faire sa part lorsqu’il appuie financièrement les jeunes entrepreneurs avec leurs projets. Il estime également faire sa part en construisant des ponts, puits, écoles,… dans différentes provinces -onze jusque-là- de la RD-Congo. «Je veux stimuler d’autres personnes à faire mieux», justifie ce jeune sénateur.
Pour ceux qui le fréquentent, Guy Loando, loin de se prétendre extraordinaire, se veut juste un Congolais, père de famille, soucieux d’apporter sa pierre et d’inspirer. «Mon souci, c’est de bénéficier de l’estime de la jeunesse. Je voudrai mériter l’estime de la jeunesse et être exemplaire», explique-t-il à un journaliste, en soulignant l’importance de l’implication de la jeunesse et de son engagement pour le bien et le développement du pays.
Pour ce sénateur, cette jeunesse à un grand rôle à jouer dans la transformation de la RD-Congo.
Malheureusement, cet engagement républicain et patriotique dont il fait preuve a visiblement pour effet de frustrer ceux qui sont habitués à se servir du pays plutôt que le de le servir.
MATSHI Darnell
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