Dans une interview accordée à la radio Top Congo depuis la Belgique, le président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a lancé des accusations graves à l’encontre de son prédécesseur, Joseph Kabila.
Selon Tshisekedi, l’Alliance Fleuve Congo -AFC-, un regroupement politico-militaire qui a récemment pris de l’ampleur, serait en réalité une émanation de Kabila, qui aurait boycotté les élections pour mieux préparer une insurrection contre le gouvernement en place.
Tshisekedi a souligné que le boycott des élections du PPRD ne visait qu’à déstabiliser le processus démocratique et à créer un climat d’insécurité. “Joseph Kabila ? L’AFC, c’est lui.
Il a boycotté les élections et prépare une insurrection”, a-t-il déclaré, mettant en lumière ce qu’il considère comme une manœuvre politique orchestrée. Le président Congolais a exprimé son inquiétude face aux conséquences potentielles de cette situation sur la stabilité du pays.
Cette déclaration intervient alors que la RDC traverse une période de tensions politiques croissantes. Les accusations de Tshisekedi soulignent non seulement les divisions au sein du paysage politique Congolais, mais aussi l’impact des actions de Kabila sur la sécurité nationale.
En effet, l’ancien président, qui a dirigé le pays pendant près de 18 ans, est souvent perçu comme une figure influente dans les coulisses de la politique congolaise.
Justice Kangamina Musingilwa
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