
Le «Salongo», ou travaux d’assainissement communautaires, c’est chaque samedi matin dans la plupart des villes et agglomératios de la République démocratique du Congo.
Une tradition qui dure certes depuis des années, mais qui semblait ne plus attirer des foules ces derniers temps, et qui a récemment été remise au goût du jour par les autorités urbaines de la ville de Beni, chef-lieu provisoire de la province du Nord-Kivu.
Cette année, Journée mondiale de l’environnement [5 juin de chaque année] obligeant, les Casques bleus de la MONUSCO se sont joints aux autorités locales samedi 7 juin 2025, pour une opération de nettoyage dans la ville.
L’occasion pour les soldats de la paix de sensibiliser la population locale à l’importance d’un environnement sain, gage d’une santé saine et durable.
Dans une déclaration à la presse locale, Adam Obatoki Salami, chef du sous-bureau intérimaire de la MONUSCO à Beni, a rappelé que ce geste de la Mission onusienne «est un signal fort pour témoigner à la face du monde l’engagement et la détermination de la MONUSCO à œuvrer pour un environnement sain».
Le vendredi 5 juin dernier, la MONUSCO avait déjà organisé des activités similaires et bien d’autres, pour marquer la Journée mondiale de l’environnement. C’étaient notamment la plantation d’arbres dans une école de la ville de Beni et à la base militaire de Mavivi, des dons de vivres et non-vivres à deux orphelinats de la place.
Les populations avaient également été sensibilisées à protéger l’environnement, pour non seulement ralentir le réchauffement climatique, mais aider à prévenir des maladies liées à la pollution de l’environnement (choléra, typhoïde, infections pulmonaires, rhume, dysenterie, etc.).
Ce qui a fait dire à Moïse Adirodu, chargé de l’Administration et Finances à la coordination urbaine de l’environnement dans la ville de Beni, que :
« La Monusco joue un rôle actif dans la gestion de l’environnement…dans le but d’encourager les actions mondiales pour contrer la problématique environnementale, notamment la pollution de l’air, la déforestation, le changement climatique et de promouvoir le développement durable ».
Thierry Bahati Rafiki
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