L’opérateur culturel congolais Malafi Niamba a été libéré de la prison centrale de Makala à Kinshasa, dans la soirée du mercredi 28 août 2024. Après un mois d’incarcération aux côtés de cinq autres danseurs, cette libération est accueillie comme un soulagement tant pour les artistes que pour le public.
La libération de Malafi a suscité des réactions enthousiastes au sein de la communauté artistique congolaise et au-delà.
De nombreux artistes, ainsi que des personnalités du monde culturel, saluent ce geste de la justice congolaise. L’arrestation de Malafi avait en effet provoqué une vague d’indignation et de mécontentement parmi ses pairs, qui ont vu en cette incarcération une atteinte à la liberté d’expression artistique.
L’annonce officielle de sa libération a été relayée par le poète Youssef Branh, suscitant une joie palpable parmi les amoureux de l’art et de la culture en RDC.
Dans un message publié sur ses réseaux sociaux, Malafi a exprimé sa gratitude envers l’actuelle ministre de la Culture pour son implication dans sa libération ainsi que celle de ses camarades. Pour lui, cette intervention de l’autorité ministérielle mérite d’être reconnue.
Malafi, qui est désormais surnommé le “Mandela de la Culture Congolaise”, a promis de ne pas abdiquer et de continuer à œuvrer avec détermination pour la promotion du secteur culturel en République Démocratique du Congo et à l’international. “Je continuerai sincèrement à m’impliquer dans nos efforts continus pour la promotion du secteur culturel au Congo et à l’international”, a-t-il déclaré sur son compte Facebook.
Il convient de rappeler que plusieurs mobilisations ont été organisées par diverses structures culturelles pour réclamer la libération de Malafi Niamba et des cinq autres danseurs. Ces actions témoignent d’une solidarité forte au sein du milieu artistique, qui s’est mobilisé pour défendre la liberté d’expression et les droits des artistes en RDC.
Justice Kangamina Musingilwa
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