
Le dossier de l’acquisition de l’immeuble ex-Sabena par le Cadastre Minier -CAMI-, a été mal interprété et relayé dans les médias. Réagissant sur les rumeurs de présumée corruption de cet immeuble situé sur le Boulevard du 30 juin à Kinshasa, le CAMI a apporté un démenti catégorique, définitif et sans équivoque, dans un communiqué rendu public mardi 03 juin 2025.
«Cette opération a été conduite dans le respect des règles de transparence et de bonne gouvernance requises en matière d’acquisition immobilière par les Établissements Publics», a-t-on lu dans le communiqué du CAMI.
Et de préciser : «Sous l’impulsion du Conseil d’Administration du CAMI, organe de conception, d’orientation et de contrôle, ce processus a impliqué l’ensemble des organes de contrôle habilités, notamment le Ministère des Mines, l’Inspection Générale des Finances et les Commissaires aux Comptes».
À en croire le même document signé par le Département de communication de cet établissement public, l’acquisition de cet immeuble a été soutenue et accompagnée par les partenaires sociaux, en particulier la Délégation Syndicale, en tant que réponse concrète à la nécessité de doter le personnel du CAMI d’un cadre de travail à la hauteur de ses missions.
Cette acquisition s’inscrit, selon CAMI, dans une dynamique d’optimisation des conditions de travail, gage d’une gestion plus rigoureuse et efficace du domaine minier et des titres miniers concédés.
Par conséquent, le Cadastre Minier met quiconque à défi de présenter la moindre preuve d’un achat à hauteur de 40 millions de dollars américains. À défaut, il considère ces allégations comme malveillantes, diffamatoires et attentatoires à l’intégrité de l’institution.
Par ailleurs, invitant l’opinion publique à faire preuve de discernement et à soutenir les efforts engagés en faveur du renforcement des capacités de l’État dans la gouvernance du secteur minier, la Direction Générale met en garde contre toute tentative d’instrumentalisation de ce projet à des fins étrangères à l’intérêt public, et se réserve le droit d’engager toute action judiciaire appropriée en cas d’atteinte à son intégrité institutionnelle et au prestige du CAMI.
René Kanzuku
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