
L’Institut Facultaire des Sciences de l’Information et de la Communication -IFASIC-, devenu Université des Sciences de l’Information et de la Communication -UNISIC-, traverse une crise sans précédent.
Sous la gestion du comité dirigé par le recteur Kambayi Bwatshia, l’institution fait face à une situation financière catastrophique, marquée par des impayés persistants et un climat de désolation qui met en péril la formation des futurs professionnels des médias et de la communication, apprend-on des sources internes.
Une caisse vidée et des conséquences dramatiques
Selon les mêmes sources, la caisse de l’université a été vidée, entraînant une série de conséquences désastreuses. Les salaires des professeurs, chefs de travaux et assistants ne sont plus versés depuis plusieurs mois, conduisant à une vague d’abandons des cours.
Seuls quelques enseignants, précise-t-on, recrutés en dehors des normes académiques continuent d’assurer une présence minimale, vraisemblablement pour garantir un contrepoids à d’éventuelles contestations de la gestion actuelle.
Les administratifs, eux, ne se déplacent plus qu’une à deux fois par semaine, témoignant de la paralysie du fonctionnement quotidien de l’université.
Un rapport accablant de l’IGF, mais une impunité persistante
À en croire ces sources, l’Inspection Générale des Finances -IGF- a déjà documenté les irrégularités financières qui minent l’établissement. Un rapport existe et pointe une mauvaise gestion flagrante. Pourtant, aucune action corrective ne semble avoir été prise.
Le recteur Kambayi ne bénéficierait-il pas de solides protections politiques? Sa fille, Nicole Bwatshia, au sein de la présidence, et la ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, Marie-José, réputée, selon certaines indiscrétions, pour son attachement à la famille Kambayi, ne seraient-elles pas derrière le comité de gestion actuel de l’UNISIC? Ces questions restent pendantes.
Vers la fin d’une tradition académique de qualité?
Autrefois reconnue pour l’excellence de sa formation, l’Ifasic—devenu UNISIC—semble perdre l’héritage bâti depuis cinquante ans. La qualité académique, jadis une référence, s’effondre sous le poids d’une gestion hasardeuse et des pratiques douteuses.
Que restera-t-il de cette institution, si aucune mesure urgente n’est prise pour restaurer la rigueur et la transparence financière? Pour l’heure, la communauté universitaire observe, impuissante, la dérive de ce qui fut un haut lieu du savoir.
Rédaction
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