Lettre Ouverte Aux Vautours: Un Directeur général est victime de son travail acharné au service de tous

Décidément, notre génération est sensibles au changement positif. Si les loups se griffent sur Mutamba actuellement, des vautours veulent aussi s’attaquer au Directeur général de l’ARSP.

Son dynamisme, sa communication efficace et son combat pour la création d’une classe des jeunes entrepreneurs millionnaires congolais sont vus dans des bureaux climatisés comme une menace aux intérêts mesquins des gourous qui s’enrichissent du sol et si sous-sol congolais de père en fils, de fils en petit fils, de nièce en nièce, de neveu en neveu ainsi va le Congo…

Dans les couloirs feutrés de l’Agence de Régulation des Sous-Traitances (ARSP), un homme s’est démarqué par son travail acharné et ses résultats probants : Miguel Kashal Katembwe.

Nommé directeur général, il avait pour mission de nettoyer les écuries, de mettre de l’ordre dans le secteur de la sous-traitance, souvent gangréné par l’opacité et les arrangements douteux. Surtout sortir cette instance de l’obscurantisme pour devenir une institution réellement publique. Et il a réussi, avec brio : ARSP N’EST PLUS UNE INSTITUTION DE DERRIÈRE LA MAISON.

Sous sa direction, l’ARSP est devenue une institution respectée, un véritable bouclier contre les abus. Les entreprises de sous-traitance étaient désormais contraintes à plus de transparence, les contrats étaient passés au peigne fin, et la redevance due à l’État était enfin perçue avec rigueur. Des contrats aussi publiés sur le site de cette institution. Moi même, j’ai raté un gros contrat de communication pour une grande parce que je n’avais pas un numéro d’impôt à jour. Voilà.

Ainsi, Cette efficacité, cette intégrité inébranlable, ont rapidement fait de Miguel Katembwe un homme admiré du public et respecté par les acteurs de économiques et politiques sans oublié les entrepreneurs.

Pourtant, cette réussite fulgurante n’a pas plu à tout le monde. Son zèle à assainir le secteur a inévitablement froissé des intérêts puissants, ceux-là mêmes qui prospéraient dans l’ombre et la confusion. Des réseaux mafieux d’influence, habitués à dicter leur loi, ont vu leurs privilèges menacés. La machine à rumeurs s’est mise en marche, d’abord discrètement, puis avec une virulence croissante.

Miguel Katembwe est devenu la cible d’une conspiration minutieusement orchestrée. Des accusations infondées ont commencé à circuler, remettant en question son intégrité, ses méthodes, et même ses motivations. Des documents falsifiés ont fait surface, des témoignages douteux ont été brandis, le tout dans le but de salir sa réputation et de le discréditer aux yeux de l’opinion publique et des autorités. Tout ceci en complicité avec certains travailleurs de l’ARSP. Comme qui dirait, tshitshi déjà lukunga udju munga bwa lukunda (l’insecte qui mange l’haricot est à l’intérieur de lharicot ) .

Le paradoxe est cruel : c’est précisément pour avoir trop bien fait son travail, pour avoir osé s’attaquer aux racines de la corruption, que Miguel Kashal Katembwe se retrouve aujourd’hui victime. Son dévouement à l’intérêt général, sa détermination à rétablir l’ordre et la justice, sont devenus les armes mêmes de ses détracteurs. Son histoire est un rappel sombre que, parfois, le succès et l’intégrité peuvent être perçus comme des menaces par ceux qui préfèrent l’obscurité.
Dressons nos fronts longtemps courbés… Miguel Kashal, c’est par le labeur que nous bâtirons un Congo, plus grand, plus fort qu’avant.

Onassis Mutombo Mulopwe Mweheshimiwa !