Jour de vote ce dimanche 21 mars au Congo Brazzaville. Alors que candidat sortant, Denis Sassou Nguesso brigue un nouveau mandat de cinq ans, ces adversaires mettent deja en cause la transparence du scrutin. L’accès à internet et aux réseaux sociaux est coupé depuis plusieurs heures.
L’opposition qui n’a pas confiance dans la Commission nationale électorale indépendante (CNEI) chargée de publier les résultats, estime que les conditions ne sont pas remplies pour des élections “sincères, crédibles et transparentes”.
En 2016, ce pays d’Afrique centrale avait coupé l’accès au réseaux sociaux pour empêcher selon gouvernement, l’opposition de publier des résultats “illegaux”. En revanche, et contrairement à la présidentielle 2016 les réseaux mobiles (téléphonie et SMS) restent en service.
A la tête du Congo de 1979 à 1992 sous le régime du parti unique, Denis Sassou Nguesso était revenu aux affaires par les armes en 1997, avant d’être élu en 2002 et réélu en 2009 lors d’élections contestées par l’opposition. En 2016, sa candidature a été rendue possible par un changement de Constitution ayant fait sauter le verrou qui limitait à deux le nombre de mandats présidentiels. L’opposition, qui avait qualifié de “coup d’Etat constitutionnel” le projet de changement de constitution, avait appelé à boycotter le référendum, dont elle a rejeté les résultats.
Rhudy Mialoundama
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