18/04/2024

Le Regard

De l’information fouillée et vérifiée

Devenir une référence internationale de la peinture: le rêve caressé par la pépite Lena Muangala

Pétrie de talents, capable de contenir énergies et souffle, Lena Muangala Muad, jeune peintre congolaise âgée de 28 ans, tient à se faire un nom dans le gotha de sa discipline artistique de prédilection. Née à Kinshasa un certain 25 octobre 1993, Lena a découvert prématurément sa vocation et sa passion pour la peinture et a tout de suite entrepris de tailler son chemin. Un chemin qui la conduire à l’Académie des Beaux-Arts de Kinshasa où la jeune artiste a fait des études supérieures en communication visuelle jusqu’à décrocher son diplôme. Celui-ci fut un précieux sésame qui a ouvert à Lena les portes d’une carrière artistique qu’elle entend rendre riche par «la qualité et la merveille» de ses œuvres.

Et ce n’est pas la petitesse de sa taille, 1m65’, qui l’empêche de voir et viser le sommet. Bien au contraire, Lena Muangala, forte de ses 74 kg, entend plutôt peser de tout son poids pour rendre fiers ses parents, décédés il y a quelques années. Pour y parvenir, Lena a une stratégie: se laisser inspirer par la nature. D’où sa petite superstition de toujours travailler dans la verdure.

Résultat: dans ses différents portraits, la faune et la flore s’expriment à un certain degré, d’une manière ou d’une autre. «Je vois mon avenir meilleur», se convainc Lena Muangala qui ne cesse de se perfectionner à coup des formations et par la participation à des expositions artistiques. «Mon plus grand rêve est de devenir une artiste de renommée internationale afin de porter encore plus haut les valeurs africaines en générale et celles de la femme noire en particulier partout dans le monde. Je fais valoir les valeurs africaines par mes arts», a-t-elle confié à «Le Regard», non sans se considérer déjà comme un «modèle pour la jeunesse féminine par mes œuvres qui appellent à laisser tomber les futilités et banalités. Le Congo de demain sera à notre charge, Alors c’est maintenant que nous devons prendre conscience de l’avenir».

Felicia MFUMU