Un pas important vient d’être franchi dans le processus de paix en République démocratique du Congo. Ce mardi 14 octobre 2025, à Doha, capitale du Qatar, le gouvernement congolais et le mouvement armé Alliance Fleuve Congo (AFC/M23) ont signé un accord portant sur le mécanisme de vérification du cessez-le-feu.
La cérémonie, tenue à huis clos, a été marquée par la présence de délégués officiels des deux parties. Le gouvernement congolais était représenté par Sumbu Sita Mambu, haut représentant du président Félix Antoine Tshisekedi, tandis que René Abandi, négociateur principal, a apposé sa signature au nom de l’AFC/M23.
Cet accord vise à établir un cadre de suivi technique et opérationnel du cessez-le-feu déjà convenu entre les belligérants, avec pour objectif d’en garantir le respect sur le terrain. Il prévoit notamment la mise en place d’une structure conjointe de vérification composée de représentants du gouvernement, du mouvement rebelle, de la MONUSCO et des partenaires internationaux impliqués dans le processus de paix.
Selon des sources proches des négociations, cet engagement pourrait ouvrir la voie à des discussions plus larges sur le désarmement, la réintégration des combattants et le retour des populations déplacées. Doha, qui joue le rôle de facilitateur dans ces échanges, s’impose ainsi comme un acteur diplomatique clé dans la recherche d’une solution durable à la crise de l’Est congolais.
Pour Kinshasa, cette signature marque une étape supplémentaire dans la mise en œuvre de la feuille de route régionale pour la pacification des deux Kivu. De son côté, l’AFC/M23 affirme vouloir respecter ses engagements, tout en appelant à la fin des opérations militaires dans les zones sous tension.
La Rédaction
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