07/12/2024

Le Regard

De l’information fouillée et vérifiée

Félix Tshisekedi, Jacquemain Shabani, Constant Mutamba, l’État de droit se porte très mal à la Légion Nationale d’Intervention: un détenu passe 17 jours au cachot, le Prorep de Kalamu boudé !

L’État de droit prôné par le Président de la République et Magistrat suprême de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, exécuté par le Ministre d’État ministre de la Justice et Garde des sceaux, Constant Mutamba, semble un simple slogan au sein de la Légion Nationale d’Intervention -LNI-.

Les Officiers de police judiciaire et policiers de la Légion Nationale d’intervention ex- Police d’intervention Rapide -PIR- arrêtent, torturent et incarcèrent en violation de tous les textes légaux en vigueur en République démocratique du Congo.

Pire encore, ces derniers n’obéissent à aucun ordre d’aucune autorité judiciaire.

Visiblement, les poulains du commissaire Général Magnat Kabeya se comportent comme si l’État de droit était un simple slogan et aucun texte légal ne peut leur être opposable. Il leur revient d’apprécier ce qui leur est bon de faire ou ne pas faire.

Ces hommes en uniforme obligent les avocats qui y viennent pour assister leurs clients arrêtés et détenus irrégulièrement dans leurs cachots en violation des tous les textes ayant force de Loi et même la Constitution du pays, de s’habiller en toge avant d’accéder dans leurs locaux situés dans la commune de Kasa-Vubu, alors que le dossier n’est pas encore au niveau du tribunal.

Le dernier  cas en date est celui de sieur  OKITO SHAKO, arrêté, torturé, soumis au traitement non seulement dégradant, mais aussi inhumain qui, à ce jour, a totalisé 17 jours dans les locaux de cette police ( légion nationale d’intervention LNI PIR dans la commune de Kasa-Vubu).

Selon les dernières informations en notre possession, lesdits officiers de police judiciaire ne considèrent aucune autorité judiciaire. Ils boudent même les procureurs.

Le cas le plus récent est la réquisition du Procureur de la République près le Tribunal de Grande instance de Kinshasa Kalamu datant du 26 août  2024, demeurée non exécutée et considérée comme étant simple papier sans impact.

Alors que Prorep de Kalamu, judiciairement, a le pouvoir d’injonction sur eux, surtout aussi qu’ils se retrouvent dans sa juridiction.

Les témoins de l’histoire interpellent le Chef de l’État, les ministres de la Justice et son collègue de l’Intérieur Jacquemain Shabani, afin que les droits de personnes arrêtées soient respectés.

Landry Gombo Ikote