Il y a cinq ans, Sinzo Aanza, le poète de la ville, connaissait le succès avec « Que ta volonté soit Kin » paru aux Éditions Nzoi, son deuxième livre où il esquisse en creux, à travers les affres de trois personnages de cette pièce, un portrait de Kinshasa, emportée par les démons du religieux et une violence.
Il revient sur le marché du livre Congolais avec une nouvelle pièce : « Plaidoirie pour vendre le Congo ». Une nouvelle pièce de théâtre pour les amoureux de la dramaturgie. Publiée par les Éditions Nzoi, cette pièce est une œuvre fomentée aux Récréâtrales, à Ouagadougou.
Pour le metteur en scène Aristide Tarnagda, « Plaidoirie pour vendre le Congo » est une histoire « à la Sinzo Aanza », jeune auteur congolais qui dénonce l’absurdité de la vie dans son pays comme celle de la religion. Ainsi, on va rire des commotions de nos démocraties, des contradictions de nos politiques.
Ce livre racontre une bavure de l’armée, où des citoyens d’un quartier populaire de Kinshasa sont invités à déterminer le montant de l’indemnisation versée aux familles des victimes. Comment évaluer le prix d’un être humain ? À cette question cynique répond un débat vif et caustique sur la situation socio-politique du quartier et, plus largement, sur l’état du monde.
Notons que Sinzo Aanza, né à Goma en 1990, est un photographe, artiste visuel et écrivain Congolais dont le travail porte sur la radicalité des fictions, interrogeant les manières de raconter, de dire et d’agir dans les fictions sociales instituées, comme son pays, le Congo, mais aussi des fictions en mouvement comme les idéaux, la virtualité. « Généalogie d’une banalité » est son premier roman.
Justice Kangamina Musingilwa
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