Me Patrick Tshaba: “L’Union Sacrée de la Nation n’est pas une composante des malfaiteurs…”

Suite aux multiples critiques sur l’adhésion massive des anciens caciques du Front Commun pour le Congo -FCC-, plateforme politique de l’ancien Chef de l’Etat Joseph Kabila Kabange au sein de l’Union Sacrée de la Nation -USN-, nouvellement reconnue comme plateforme politique et électorale autour de la candidature de l’actuel Chef de l’Etat congolais, Félix Antoine Tshisekedi, les réactions fusent de partout dans la sphère congolaise.

La dernière  en date est celle du Coordonnateur national du Groupe de Réflexion d’Elites Tshisekedistes -GRET-, Me Patrick Tshaba.

Ce dernier vient de faire la lumière sur le bien fondé, l’idéologie et la ligne de conduite de l’Union  Sacrée de la Nation.

Répondant aux questions lui posées par leregard.info ce mercredi 12 avril 2023, le patron du GRET, qui est un mouvement avant-gardiste de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social -UDPS-, indique que l’Union Sacrée n’est pas une une composante des malfaiteurs moins encore des brebis égarés.

Car, dit-il, le Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi veut que tous les congolais soient unis pour développer ensemble le pays.

“L’Union Sacrée de la Nation n’est pas une composante des malfaiteurs ni des brebis égarés, nous avons tous salué la volonté du chef de l’Etat de vouloir créer une union des congolais pour travailler avec tout le monde sous son leadership dans le but de faire évoluer et développer le Congo”, indique-t-il.

Et d’ajouter : “Nous sommes Tshisekedistes et nous prêchons l’amour entre congolais, mais à savoir que l’Union sacrée n’est pas un endroit ou l’on vient se laver le mal que l’on a causé au peuple congolais, le peuple est souverain, il va lui-même trancher ce mal lui causé à travers les urnes, l’Union sacrée n’est pas là pour donner des béquilles à qui que ce soit moins encore offrir des voix à ceux qui y adhère”.

Se rappelant des enseignements de son mentor feu Étienne Tshisekedi wa Mulumba, Me Tshaba indique que ce dernier leur prêchait toujours de l’amour envers leurs bourreaux d’hier, mais en évitant de copier leur comportement, car un jour ils pourront travailler ensemble.

Dans ce même ordre d’idée, ce leader du Territoire de Kazumba ne voit pas ces anciens kabilistes diriger sans avoir bien assimilé le tshisekedisme. Selon lui, pour l’instant, ils sont venus apprendre l’idéologie tshisekediste, celle de l’amour de la patrie, de la bonne gouvernance ainsi que placer le peuple au centre de la gouvernance.

Blaise Pascal Bonduku