
La date du 08 mars a été artistiquement marquée par plusieurs productions scéniques avec le plus de discipline artistique possible à Kinshasa, entre autre le concert de Sorela Pambu à l’Institut français de Kinshasa.
Le collectif d’arts contemporains LikitaNtoki a également rendu hommage à la femme congolaise particulièrement et de l’Afrique en général avec la production d’une performance artistique qui a mêlé poésie avec un texte de la jeune poétesse de 20 ans Verlaine Zodulua.
Et, la danse contemporaine avec l’artiste danseur Eibi Armel, la peinture avec Winn’art Nsangu et la participation de plusieurs autres artistes dont Farley et Piaim Kitoko.
C’est à la Place des Évolués de Kinshasa que le collectif a décidé de rendre hommage à la femme violée, torturée, maltraitée avec des représentations très expressives qu’on pouvait observer un point mis sur la mort des femmes vendeuses de Matadi Kibala.
“Udji Wamba veut dire Elle parle, j’ai choisi le Tshiluba pour trouver ce titre parce que c’est une langue que j’aime. Elle parle, la femme congolaise et du monde, de coups qu’elle subit, des insultes et des violences dont elle est victime à cause de son genre. Elle parle aussi parce que la femme devrait sortir du silence et dénoncer” a explicité Eibi Armel, porteur du projet.
Bienau-delà d’un simple hommage, ces artistes ont lancé un cri fort à tous les congolais et particulièrement aux dirigeants du pays.
Youssef Branh
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