Le bureau du porte-parole de la Monusco a organisé une dernière conférence de presse de la représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU et cheffe de la Monusco en RDC, Leïla Zerrougui, mercredi 20 janvier 2021, pour dire au-revoir aux congolais après trois ans d’exécution de sa mission, au siège de la monusco situé dans la commune de Gombe.
« C’est par un plaisir après tant d’années dans votre pays de dire au-revoir parce qu’on a construit des relations, on s’est attaché à des personnes mais aussi à des causes et situations, on s’est impliqué dans des processus qui ne sont pas toujours évidents pour un étranger de travailler sur des questions dans un public.» a-t-elle soulevé lors de sa prise de parole.
Cette conférence de presse est portée sur le parcours de Leïla Zerrougui en tant que cheffe de la Monusco, des témoignages, questions-réponses entre la presse et la représentante sortante, la remise des cadeaux pour la remercier d’avoir combattu ensemble avec le peuple RD Congolais.
Dans son discours, elle est revenue sur certaines tâches exécutées durant son séjour en RDC. Lesquelles de tâches exécutées avec l’appuie des politiciens, la presse, les femmes congolaises violées et autres. L’occasion fait le larron, dit-on, elle a exprimé sa reconnaissance à toutes ces personnes qui l’ont soutenue durant ces trois dernières années au pays de Félix Tshisekedi.
Questions-réponses avec la presse
l’Algérienne, Leila Zerrougui a répondu aux multiples questions des journalistes lui adressées généralement sur les violences faites aux femmes, l’avenir de la RDC, etc.
« L’avenir de la RDC dépend bien évidemment de l’avenir de l’Afrique mais, il peut aussi être un facteur qui tire vers la mort. Cet avenir dépend tout d’abord de comment les congolais prennent du recul par rapport à pas gagner de toute suite. Il faut savoir se projeter sur le long terme tout en travaillant sur l’immédiat », a-t-elle martelé avant de s’expliquer, » se projeter sur le long terme parce que ça permet d’avoir une vision sur où on veut arriver dans 10 ans, comment je peux régler un problème aujourd’hui, d’agir sur le présent en même temps, je dois avoir une projection à long terme et je dois un peu me détacher de priorités toute suite », s’est-elle expliquée.
« Je vois le Congo comme un pays qui peut jouer un rôle important et un pays qui a le moyen de pouvoir s’en sortir. La RDCongo n’est pas un pays qui doit tout à l’étranger. Je continuerai à vous suivre là où je serai et j’espère que j’entendrai de bonnes nouvelles et une amélioration continue pour que ce pays qui est la RDC se stabilise », a-t-elle conclu son long discours avec joie.
Signalons que la représentante spéciale de la Monusco, Leïla Zerrougui sera remplacée par la guinéenne Bintou Keyta qui assume le poste de sous-secrétaire générale de l’ONU pour l’Afrique.
René Kanzuku
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