19/04/2024

Le Regard

De l’information fouillée et vérifiée

Vital Kamerhe: “Compte tenu de mon état de santé actuel, je me présenterai devant les juges à travers mes avocats”

Alors que son procès en appel débute ce lund 15 février 2021, après plusieurs reports, l’ancien directeur de cabinet du président Félix Tshisekedi, Vital Kamerhe a, à la veille de ce procès, annoncé son absence à ce rendez-vous. Toutefois, il sera représenté par ses avocats. C’est à travers un message annoncé hier soir par l’un de ses proches, Aimé Boji que Vital Kamerhe a informé au public de son absence tout en remerciant toutes les personnes qui l’ont soutenu en ce moment difficile.

“Ce lundi 15 février 2021, compte tenu de mon état de santé actuel, c’est plein de fois et d’espoir, ragaillardi par toutes vos prières, que je me présenterai devant les juges à travers mes avocats, sachant que Dieu aura touché les cœurs des uns et des autres, pour que la vérité soit dite et qu’à l’issue de ce procès, je sois de nouveau parmi vous”, peut-on lire dans ce message.

Au moment où le pays attend la nomination d’un nouveau premier ministre et se basant sur l’accord CACH signé à Nairobi en 2018, certains analystes politique pensent déjà à son acquittement et à sa promotion au poste de premier ministre, pour respecter cet accord. Cet accord prévoyait que Vital Kamerhe soutient Félix Tshisekedi à la présidentielle de 2018, en cas de victoire celui-ci devait le nommer premier ministre pendant ce quinquennat. Et Félix Tshisekedi devrait faire de même pour Vital Kamerhe aux prochaines élections en 2023.

L’homme propose, Dieu dispose, Félix Tshisekedi a bien été élu président de la République Démocratique du Congo, mais les conditions ne l’ont pas permis de respecter son engagement de Nairobi. C’est ce qui a fait que celui qu’on appelle “le pacificateur” soit nommé directeur de cabinet du fils de l’opposant historique de la RDCongo, Étienne Tshisekedi, le 25 janvier 2019, jusqu’à ce que vienne le procès 100 jours.

Pour rappel, Vital Kamerhe a été condamné à 20 ans de travaux forcés, depuis juin 2020, pour détournement de deniers publics.

John Mpongo