À Kisangani, prendre le moyen de transport devient une tâche dispendieuse durant ces quelques jours. « Ce n’est pas notre problème », disent les taximen. « C’est le problème des vendeurs d’essence », rajoutent-ils.
Un littre d’essence qu’ils achetaient à deux mille sept cent cinquante francs, est passé aujourd’hui à cinq mille francs. Quelle montée ! s’exclament les motards.
Cette hausse de prix a fait à ce que les motards, à leur tour, puissent majorer les prix des courses de leurs clients.
C’est comme si à Kisangani, les courses de courtes distances n’existaient plus. Payer un taximan une somme de cinq cents francs devient une farce, car dorénavant tous les tours sont facturés à partir de mille francs.
Face à ce problème, sans chercher à savoir la source, les boyomais critiquent les autorités étatiques. « Nos autorités ne sont que des hommes sans cœur », s’écrient des jeunes hommes trouvés en train de se procurer le carburant à la pompe.
Somme toute, ce nouveau fait est venu amplifier les lamentations des habitants de la ville de Kisangani.
Norbert Masudi Katembo/Kisangani
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