Ce samedi 20 mai 2023, l’opposition a organisé une marche pacifique à Kinshasa pour dire non à l’insécurité, la famine et au processus électoral chaotique. Cette dernière a, malheureusement, été étouffée et réprimée par la Police Nationale Congolaise.
À en croire Delly Sesanga, député national et président du parti Envol, cette extrême répression, “c’est de l’entrave à la marche, une liberté pourtant consacrée dans la constitution”. Plusieurs personnes ont été violemment torturées et arrêtées dont le militant Bienvenu Matumo de la Lucha, Charly Mbu Mukutu et sa femme Stéphanie Soraya Kalombo de l’Ecidé de Martin Fayulu.
Pour la Lucha, ce mouvement citoyen non-partisan, le pays s’enfonce dans une crise multiforme voulue et entretenue par le pouvoir en place.
De la situation sécuritaire en passant par les plans électoral et social, il appelle à la fin de l’insécurité, à libérer le processus électoral pour des élections transparentes et à mettre en place des mesures sociales urgentes pour diminuer le coût des biens sur le marché.
“Parce qu’il ne fait maintenant aucun doute que le pouvoir en place est déterminé à organiser un braquage électoral en 2023, nous appelons le peuple Congolais à se mobiliser de partout pour veuiller à l’organisation des élections démocratiques, apaisées et incluses”, pouvons-nous lire de leur communiqué.
Rappelons que plusieurs manifestants ont été interpellés par la police au cours de cette marche de l’opposition, d’autres amenés à une destination inconnue. Plusieurs personnes sont blessées, nous signalent les sources sécuritaires.
Par ailleurs, une autre marche parallèle a été organisée ce même samedi par les jeunes de l’UDPS, parti présidentiel, munis des bâtons et armes blanches.
Justice Kangamina Musingilwa
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