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APPEL A LA RESPONSABILITE
Congolaises, Congolais, très chers compatriotes,
L’heure est grave. Elle est très grave.
Nous vivons, sans doute, les heures les plus sombres de notre histoire. La balkanisation de notre pays, que l’on redoute depuis 1960, n’est plus une menace lointaine : elle est en marche, à grands pas. Nous devons l’arrêter.
Et pour cela, je m’adresse solennellement à trois compatriotes : Corneille Nangaa, Joseph Kabila, et Félix Tshisekedi.
Monsieur Nangaa,
Je vous en conjure : cessez d’être complice des massacres de nos frères et sœurs. Cessez de livrer notre sol, nos vies et nos ressources aux forces étrangères. Le sang congolais ne peut plus couler avec votre complicité. Aucune ambition ne vaut le prix de la souffrance de tout un peuple.
Monsieur Kabila,
Aucune raison, même stratégique, ne saurait justifier une collaboration avec ceux qui déchirent notre pays. Le seul chemin vers la rédemption de nos erreurs passées, c’est le dialogue, pas la compromission. Je vous exhorte de quitter Goma – cette ville martyre, aujourd’hui occupée avec la complicité de forces ennemies. L’Histoire ne pardonne pas les trahisons, encore moins celles faites à la patrie.
Monsieur Tshisekedi,
Vous avez le devoir de ne pas laisser notre génération être celle qui aura vu le Congo se désintégrer. J’en appelle à un sursaut d’honneur et de responsabilité. Je veux vous voir, non pas pour une faveur, mais pour une discussion directe, sans faux-semblants, sans compromissions mais par patriotisme, afin de trouver une issue digne à cette crise existentielle.
Oui, s’il faut mourir pour que le Congo renaisse, alors mourons. Mais que notre mort soit utile.
Que ce combat soit celui pour la résurrection nationale.
Peuple congolais,
« Dressons nos fronts longtemps courbés », ces paroles de notre hymne national ne doivent plus rester des mots vides. Face au danger de mort, le sauvetage et la seule issue. Levons-nous, unis, tous ensemble. Soyons déterminés. Refusons la fatalité. Choisissons la patrie. Construisons enfin cette cohésion nationale, fruit espéré de tant de sacrifices, que le sang versé n’a jamais vu naître.
Le Congo nous appelle. Le Congo nous attend. Le Congo a besoin de chacun de nous. Nous avons besoin de la cohésion nationale.
Que Dieu bénisse le Congo et son vaillant Peuple !
Fait à Kinshasa le 02 juin 2025
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