Les sanctions européennes contre les personnalités congolaises impliquées dans les violations graves des droits de l’homme et atteinte à la démocratie doivent être maintenues et étendues aux « criminels financiers ». C’est ce qu’ont exigé les organisations de la société civile et des mouvements citoyens à travers un plaidoyer dimanche 19 septembre 2021 à Kinshasa.
Ils réagissaient à l’arrêt rendu par la Cour européenne de justice qui rejette la demande de levée des sanctions contre les proches de l’ancien Président de la RD-Congo. Ces structures sont, entre autres, Le Congo n’est pas à Vendre, Filimbi et la Lutte pour le changement -LUCHA.
« Nous saluons cette décision de la Cour européenne de maintenir les sanctions contre les politiques congolais qui étaient impliqués dans les violations des droits de l’homme et nous appelons même à leur extension. Il est grand temps que ses sanctions s’étendent à ceux qui sont coupables des crimes financiers, qui empêchent que l’Etat puisse fonctionner normalement et qui met en mal toute la population », a déclaré Jimmy Kande, porte-parole de la plateforme Le Congo n’est pas à vendre.
Ces organisations demandent au gouvernement congolais de commencer à investiguer sur la question des crimes financiers « et que ceux-là qui sont impliqués puissent répondre à la justice tant nationale qu’internationale ».
Rappelons que la Cour européenne de Justice a rendu son arrêt le 17 septembre dernier sur les sanctions à l’encontre de quelques dignitaires du régime de Joseph Kabila.
René Kanzuku
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