Une curieuse confusion à la tête de la Commission nationale des Droits de l’Homme -CNDH- semble être entretenue par Paul Nsapu dans le but d’induire en erreur les hautes institutions judiciaires de la République.
Invitée à la rentrée judiciaire à la cour de cassation la semaine dernière et à la cour constitutionnelle ce 21 octobre, Madame Kapinga Ntumba Gisèle, présidente de la CNDH s’est vue devancée malicieuse ment par Paul Nsapu Mukulu, ancien président de cette institution, déchu en début septembre par la plénière et débouté par le Conseil d’État le 04 octobre, mais qui fait fi de cette décision.
Si pour la première fois, Paul Nsapu a du essuyer la honte de lire dans le discours d’ouverture le nom de la présidente de la CNDH, cela ne l’a pas empêché de récidiver et de se présenter à la cour constitutionnelle.
Le plus choquant est que les décisions de justice sont rendues au nom du Chef de l’État, Felix Antoine Tshisekedi, Alors qu’il s’y est présenté sans légitimité. Ce qui s’apparenterait en principe à une sorte de crime de lèse majesté à l’égard du Chef de l’État.
Rappelons que Paul Nsapu a été déchu, entre autres, pour détournement de fonds et trafic d’influence.
En plus, cette situation pousse davantage à se poser de questions sur le respect de la masculinité positive dont le Chef de l’État a été fait champion par l’Union africaine.
René Kanzuku
More Stories
RDC: le ministre des Finances Doudou Fwamba redonne le sourire aux enseignants
RDC: lors de sa 6ème Conférence annuelle, Glencore a présenté ses réalisations de 2023-2024
RDC: le PAM apporte son soutien à la campagne de vaccination contre le MPOX