
L’artiste musicien RD-congolais, Koffi Olomidé a été relaxé lundi 13 décembre 2021 en appel des chefs d’accusation d’agressions sexuelles sur quatre de ses ex-danseuses, mais condamné à 18 mois d’emprisonnement avec sursis probatoire de trois ans pour les avoir séquestrées lors de ses tournées en France.
La relaxe sur les agressions sexuelles est « prononcée au bénéfice du doute », a expliqué la présidente de la 7e chambre correctionnelle de la cour d’appel de Versailles, évoquant notamment des « déclarations évolutives, parfois contradictoires » des plaignantes.
En revanche, la séquestration est « établie sans aucun doute », avec des plaignantes « privées de toute liberté et surveillées de manière constante » par deux complices de Koffi Olomidé entre 2002 et 2006 dans un pavillon de banlieue parisienne, où avaient été installées des serrures sur les volets.
Les deux gardes congolais, Mbila Kakese, 45 ans, et Ogima Tsasa Nduka, 49 ans, ont été tous deux condamnés à six mois d’emprisonnement avec un sursis probatoire de trois ans pour complicité de séquestration.
« En revanche, la séquestration a été retenue», au contraire du jugement en première instance, «ce qui est une satisfaction » car les dommages et intérêts sont conséquents, selon l’avocat qui n’envisage pas un pourvoi en cassation.
Koffi Olomidé et ses deux complices doivent désormais verser de 10 000 à 32 000 euros de dommages et intérêts pour chaque danseuse.
René Kanzuku
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