Les discussions ont tourné autour des violences armées dans l’Est de la RDC et la résolution de ces Chefs d’Etats à apporter une réponse régionale et coordonnée à la menace portée par les groupes armés terroristes dans cette région.
Retrait du M23 de toutes les localités occupées
Afin de réunir les conditions d’un dialogue franc et constructif, nécessaire à la relance de la coopération entre les deux pays de la région et conformément au processus de Luanda (Angola), les trois chefs d’Etats ont convenu d’agir de concert pour obtenir le plus vite le retrait du M23 de toutes les localités occupées et le retour des déplacés de guerre de ces localités à leurs domiciles, avec l’appui des Nations Unies et de leurs partenaires de l’Union Africaine, de la Communauté de l’Afrique de l’Est et de la Conférence sur la Région des Grands Lacs (CIRGL).
Ils ont également convenu d’intensifier durablement leur coopération pour lutter contre l’impunité et mettre un terme à l’action des groupes armés dans la région des Grands Lacs, dont les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR).
Ces efforts s’inscriront dans le cadre des initiatives régionales de paix existantes, notamment le processus de Nairobi.
Le président Felix Tshisekedi a toujours affirmé « être ouvert au dialogue, mais ce dialogue doit être franc et sincère avec les pays voisins de la RDC ».
Cette tripartite intervient quelques heures après le discours du Président congolais à la tribune de l’ONU mardi 20 septembre à New-York.
Devant ses pairs des nations du monde, Felix Tshisekedi a, une fois de plus, désigné le Rwanda comme l’agresseur de son pays à travers le mouvement rebelle M23.
Il a exigé le retrait du M23 de toutes les localités occupées afin de permettre le retour des déplacés de guerre de ces localités à leurs domiciles.
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