La Faculté des Sciences de l’Université de Kisangani a vécu, durant la matinée de ce mercredi 10 août 2022, un atelier de grande envergure. Après le mot de bienvenu du professeur Katuala, doyen de cette faculté, le chef de programme de l’ONG Américaine Wild Life Conservation Society et un respondable de la Réserve des Faunes en Okapi ont présenté quelques contenus de savoir autour de cet échange scientifique.
Dans le discours du premier discutant, le professeur et ingénieur agronome Confiance Mutuka a parlé de la biodiversité dans sa généralité. Brossant les paramètres et les limites planétaires, il a révélé comment le non-respect de cette biodiversité conduit à la crise d’extinction.
“Les forêts tropicales procurent beaucoup de services écosystémiques dans la Nature. Entre autres : le stockage en carbone, les produits forestiers, le maintien de l’équilibre luttant contre la perte du milieu naturel, la pollution, le changement climatique, la déforestation et autres impacts vicieux” s’est laissé entendre, dans son speech, le chef des programmes de WCS.
Avant d’ajouter: “Nous devons protéger, restaurer et promouvoir notre écosystème en réduisant la dégration de l’habitat et la surexploitation”. C’est autour de ce premier terrain de discussion qu’il a dévéloppé son champs de réflexion.
Le deuxième discutant de cet atelier, monsieur Jacob Madidi, l’un des responsables de la Réserve des Faunes en Okapi (RFO), située dans les provinces de l’Ituri et de l’Haut-Uele, a développé son discours en complétant son prédécesseur.
Déclarant que la “RFO est la première aire protégée et habitée en RDC”, il a retracé au cours de son discours les valeurs biologiques, sociales, culturelles et économiques de la Réserve des Faunes en Okapi. Présentant la variétés des espèces qu’on peut retrouver dans cette contrée, il n’a pas hésité de montrer les ménaces qui guettent cette aire.
Exposant les défis et difficultés de gestion comme le changement des modèles fonciers traditionnels et l’exploitation minière illégale faite généralement par des expatriés, il a exprimé son regret sur la complicité de quelques leaders politiques face à ces signes qui n’honorent pas une bonne gestion de cette richesse naturelle.
Ainsi, cet atelier s’est cloturé par une serie des questions/réponses, les mots du professeur Makana, vice-doyen chargé de la recherche de la Faculté des Sciences et les hommages du professeur Gaspard Bolema, secrétaire général à la recherche de l’Université de Kisangani aux chercheurs.
Justice Kangamina Musingilwa/Kisangani
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