L’Unité de recherche -UR36- du Centre de recherche interdisciplinaire de l’Université pédagogique nationale -CRIDUPN- et l’Association congolaise des femmes journalistes de la presse écrites -ACOFEPE- ont été samedi dernier face aux étudiants des Sciences de l’information et de la communication de l’UPN. Ces deux structures ont exhorté ces jeunes apprenants sur la nécessité et le bien-fondé de leur intégration dans la presse écrite, au cours d’une tribune d’échange dans le laboratoire de la presse écrite de cet établissement d’enseignement.
«Organisez-vous toujours à privilégier l’achat de vos matériels d’apprentissage et de travail, en lieu et place des habits des marques. Parce qu’exercer la presse en général, exige un certain degré élevé de la culture, car l’information est elle-même, un produit culturel. Donc les outils de travail représentent déjà, un engagement ferme à apprendre avec amour une profession», a déclaré la professeur Arlette Masamuna, vice-doyenne en charge de la culture, de la Faculté des lettres et sciences humaines de l’UPN.
À l’en croire, le professeur Nicaise Mangoma Bulata, animateur principal de l’UR36, spécialiste dans la recherche scientifique sur des questions en rapport avec l’anthropologie de la communication, qui s’est joint aux propos du numéro un du département des SIC, le Prof. Kongo Nlombi, à l’ère du numérique, il plus responsable pour les professionnels de médias, de se battre afin de maintenir haute la barre de la presse écrite, mère du journalisme.
«Celle-ci se trouve en plein processus de cohabitation stable avec d’autres types de médias. Ce moment s’avère Crucial et implique nécessaire l’implication des jeunes étudiants qui apprennent ce métier sous la pression du numérique », a-t-il déclaré à l’assemblée.
Pour lui, la jeune fille journaliste doit intégrer la presse écrite, dans la mesure où elle est la base de l’éducation et de l’apprentissage, mais surtout de la protection. De ce fait, En choisissant comme filière la presse écrite, celle-ci doit développer un caractère lui permettant d’aller plus loin et de rendre des meilleurs services d’informer.
Trois intervenants, journalistes de la presse écrite, Grâce Ngyke, saint Hervé M’buy et Miriam Lwani Bongo, ont, à tour de rôle partagé leurs expériences avec les participants, en soutenant la présence massive des femmes dans cette filière du journalisme.
Selon Grâce Ngyke, présidente de l’ACOFEPE, l’intégration évoquée ici, se veut autant quantitative que qualitative. «La presse écrite s’exerce mieux par passion. Pas une passion générale mais une passion orientée», a-t-elle dit. Elle a invité les étudiantes surtout à se donner à la pratique de la presse écrite pour relever les défis du maintien de celle-ci.
Un regard particulier sur les médias
«Les médias servent principalement à véhiculer des informations vers un grand nombre. Ils aident aussi les citoyens à se forger une opinion. Ils donnent également la parole au public et offrent la possibilité aux citoyens de juger leurs autorités. Les médias servent à divertir par la musique, l’humour.
Le journalisme est parfois appelé « quatrième pouvoir » en raison du rôle crucial qu’il joue, au sein d’une démocratie, dans la mise en œuvre de différentes libertés publiques, dont la liberté d’expression”, ont souligné les intervenants a cette tribune.
Marie-parousie Immaculée
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