20/04/2024

Le Regard

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La 1ère édition de Festiv’elle ouvre ses portes à la paroisse Saint Antoine Marie Claret à Ngomba Kinkusa

La commission des jeunes de la paroisse Saint Antoine Marie Claret située au quartier Ngomba Kinkusa, localité de Bel’aire dans la commune de Ngaliema a ouvert vendredi 11 mars 2022, les activités de son festival en honneur à la femme, dénommé “Festiv’elle”.

Sous la bénédiction du père Robert Ndjoli, vicaire de la paroisse, “Festiv’elle” vise non seulement à célébrer le mois des droits des femmes, mais surtout pour encourager les jeunes femmes et filles au leadership féminin, socle d’une autorité en charge correcte.

Programmé du 11 au 13 mars 2022, ce festival se clôturera ce dimanche. Ce rendez-vous culturel connaît une série d’activités dont l’exposition des livres et photos, les prestations musicales et scéniques, les conférences animées par les femmes de divers domaines de la vie sociale, et tant d’autres.

À cette occasion, le président des jeunes de ladite Eglise catholique, Férry Fanafio a, dans son mot de circonstance, rappelé aux participants “qu’il est impossible aujourd’hui de parler de la femme sans l’accompagnement de l’homme”, en soulignant qu’il s’agit bien de l’une des raisons de son implication et engagement pour l’organisation et la tenue de cette activité.

Regard sur le sens des thèmes de l’année et du festival par les femmes

Lors de la soirée des activités de “Festiv’elle”, différentes femmes ont décortiqué les différents thèmes choisis pour la célébration de cette année, ainsi que celui choisi pour ce festival dont: ” les femmes d’hier et d’aujourd’hui”.

Agnès Nehema, consultant chez Malaika et Nana Kisita, intervenante et animatrice de la soirée, ont, tour à tour, estimé dans leurs interventions que l’égalité entre l’homme et la femme n’est pas évoquée dans un contexte de comparaison physique, mais plutôt dans le cadre d’un appel à la prise en compte des droits de la femme comme tout être humain.

À son tour, Mme Anne-Marie, présidente des mamans catholiques de ladite paroisse, est intervenue en ces termes: ” être maman, femme, c’est la plus grande responsabilité qui existe au monde. Prendre absolument soin des autres et rassurer leur éducation, n’est comparable à rien au monde. La femme d’hier la femme ancienne, était renfermée au service de sa famille uniquement, ce qui est contraire à la femme d’aujourd’hui “, a-t-elle déclaré.

Les droits des femmes passés en revue

Après la projection de l’extrait du film de Salama glamour, une organisation créée par les jeunes filles pour encourager les femmes à l’entrepreneuriat et au leadership, Tricia Munsasi, sa coordonnatrice, à confié que ledit film a été réalisé en guise d’ interpellation de la jeune fille sur ses responsabilités éducationnelles et la prise en charge de son avenir par elle-même.

Pour elle, les droits humains des femmes et des jeunes filles sont des droits humains couvrant tous les aspects de la vie sociale, à l’exemple de la participation politique, de l’éducation et autres.

“Ce sont ceux des être humains dont revendiquent les humains auprès des dirigeants. Les deux dates historiques dans l’histoire des droits et de l’émancipation des femmes sont : 1791 pour les actions de l’émancipation en question et 1836, dans à laquelle la première femme à décroché un diplôme d’État, winny Daudier”, a-t-elle fait savoir.

Au cours des activités du lancemenent, l’humoriste kinois “Mobikisi” a fait une prestation avec son équipe, en rapport avec l’éducation et l’apport du travail de la femme en milieu professionnel.

Marie-Parousie Immaculée