
Cinq personnes sont mortes, vendredi 10 février, après l’explosions d’une bombe dans la région de Kibirizi, territoire de Rutshuru (Nord-Kivu).
Selon des sources sur place, ces victimes, tous des hommes, revenaient des champs à la recherche de la nourriture alors qu’elles ont été surprises par cette bombe.
La société civile de Kibirizi dénonce à nouveau les menaces qui guette la population de cette zone où les FARDC s’affrontent régulièrement aux rebelles du M23.
Cette structure demande qu’une enquête soit ouverte pour déterminer les responsables de cet incident.
Elle ajoute qu’aucun combat n’a été enregistré depuis vendredi dernier dans la zone, bien que la situation reste tendue dans la partie Kibirizi, Bambo et aux alentours.
Notable de Bambo, Issac Kibira explique que chaque fois qu’il y a des combats dans cette partie les belligérants se lancent des bombes et s’accusent mutuellement lors qu’il y a des dégâts.
« C’est pourquoi nous demandons que la guerre puisse cesser », a-t-il souligné.
Radio Okapi a tenté ne vain de joindre le porte-parole de l’armée pour réagir par rapport à cet incident.
Avec R.O
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