27/04/2024

Le Regard

De l’information fouillée et vérifiée

Kinshasa: comment la société Enzo Services Sarl torture ses agents !

Arriérés de salaires, non respect des clauses du contrat de travail, menaces et intimidations, sont les principaux calvaires que traversent les agents d’Enzo Services Sarl, une société spécialisée dans le nettoyage des meubles, des véhicules et des maisons, basée à Kinshasa. Incapables de se défendre, les victimes n’ont trouvé d’autres moyens que de contacter la Rédaction de LE REGARD pour exprimer leur désarroi, afin de faire entendre leur voix aux autorités compétentes.

«Nous sommes impayés depuis 2 mois. Chez Enzo, les arriérés et les retards de paiements sont monnaie courante dont la date de la paie n’est ni connue, ni respectée. Alors que nos contrats respectifs fixent le paiement de salaire au 5 de chaque mois. Et Lesdits paiements sont souvent effectués par tranches (acomptes) ce qui contraste avec ce que stipule le contrat, avec le code du travail ainsi qu’avec les lois régissant le secteur du travail dans notre pays», se sont-ils plaints dans un document parvenu à notre média.

Et d’ajouter: «Nous dénonçons pour décourager certaines pratiques qui ont cours dans notre pays et seule la presse qui, étant le 4ème pouvoir, est habilitée de dissuader et de décourager les pratiques qui vont à l’encontre des textes et des lois de la République. Tels sont l’intérêt et la motivation de vous contacter ».

Dès lors qu’il y a des arriérés, s’expliquent-ils, «les agents ne sont pas autorisés de réclamer ou de revendiquer quoi que ce soit. Cela est assimilable aussi à la maltraitance. Quand les responsables de l’entreprise répondent par des menaces et des intimidations face aux revendications des agents, cela n’a pas d’autre qualificatif que de la maltraitance ».

Pour eux, les termes du contrat ne sont pas respectés: «la paie est fixée en date du 5 de chaque mois selon ce que stipule le contrat mais cela n’a jamais été respecté. À la moindre réclamation, on nous dit que la porte est grandement ouverte pour toute personne fatiguée de cette situation et que l’entreprise ne peut rien faire vu qu’elle traverse des situations délicates sur le plan financier. Cette chanson est la même chaque année, mais l’entreprise continue d’exister ».

Nénette Fwamba