27/04/2024

Le Regard

De l’information fouillée et vérifiée

L’Archevêque Prima Nzinga sollicite la protection du Chef de l’Etat

Le représentant légal de l’Union des églises indépendantes du Congo -UEIC-, l’archevêque Prima Simon Nzinga Maluka, se dit en danger. Il a affirmé être victimes, lui et sa famille, des menaces de mort à travers des appels, messages…téléphoniques depuis peu. Il a livré cette information à la faveur d’une conférence de presse tenue jeudi 06 octobre 2022 à Kinshasa, dans la commune de Barumbu. Il a de ce fait imploré l’intervention  du Président Tshisekedi pour sa protection et celle de sa famille. 

Ce chef religieux a précisé recevoir des messages et coups de fils venant des inconnus, lui promettant la mort, lui et sa famille, quelques jours après que des cadres de sa confession religieuse sont  montés au créneau pour dénoncer une tentative de son  remplacement «irrégulier» par des individus, d’après lui, sans  «titres ni qualités». «Je suis chaque jour menacé de mort, moi et ma famille. J’ai des SMS…Moi, je m’en tiens à ce qu’a dit la ministre de Justice. Je la félicite d’ailleurs de les avoir recadrés. Ils ont tenté de faire un putsch à l’église. Ce qu’ils ont fait dernièrement pour tenter de remplacer le seul fondateur que je suis, en plus, en violation de plusieurs articles de notre organisation, les erreurs n’en parlons pas (…) c’est grave ! J’espère qu’ils reviendront en eux et vont se repentir», a dénoncé Mgr Nzinga.

L’archevêque a, par la même occasion, invité certains conseillers du Président de la République qui seraient de mèche avec les «dissidents» pour déstabiliser leur confession religieuse, à se ressaisir. Faute de quoi, il a promis de les citer nommément  prochainement.

«J’encourage nos évêques et révérends à poursuivre leurs travaux sans crainte. Ces conseillers qui tentent de déstabiliser notre organisation roulent, en fait, contre le chef de l’État et je ne pense pas que c’est pour lui faire perdre la crédibilité auprès de nos fidèles qu’ils ont été nommés. S’ils continuent, je vais cette fois-ci les dénoncer nommément», a-t-il prévenu.

Et d’ajouter : «Ils sont mes enfants,  je suis leur père. J’invite les autres désireux de revenir sur leurs pas, sans condition, pour poursuivre ensemble l’œuvre d’évangélisation et d’encadrement des brebis, à demander pardon auprès des services attitrés de l’union et ils seront réintégrés».

Pour rappel, les tensions au sein de cette confession religieuse ont commencé lors de l’éviction de Simon Nzinga, représentant légal, par 29 membres parmi les 164 que compte cette confession religieuse, à en croire le camp «Nzinga». C’était lors d’une assemblée générale convoquée en 2020, pour modifier et amender certains points du Statut de leur organisation.

Selon ce représentant «légal» de l’UEIC, cette procédure était entachée d’irrégularités dès lors que les personnes admises aux travaux n’en avaient pas qualité et l’ordre du jour adopté et repris dans le PV à la fin des assises était contraire à celui repris dans l’invitation adressée par lui aux «vrais» participants.

René Kanzuku